Les campagnes d’e-mailing et les appels téléphoniques interminables ne sont plus des techniques de communication efficaces pour capter l’attention d’un média. Les entreprises spécialisées en relation presse ainsi que les free-lances RP utilisent désormais les réseaux sociaux pour capter l’attention des journalistes, dans l’espoir d’obtenir un article ou une interview ! Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram sont tous des réseaux sociaux qui offrent plusieurs options pour entrer en contact avec les influenceurs d’aujourd’hui. Mais, avec autant d’options disponibles, il peut être difficile de choisir la meilleure.

Comment inciter les journalistes à écrire sur votre entreprise ? Quel réseau social utiliser ? Suivez nos conseils !

Optimiser sa réputation en ligne et se créer un réseau de journalistes

Votre identité en ligne est-elle claire ? Avant d’entreprendre toute action, gardez à l’esprit qu’il y a une probabilité de 50/50 que le journaliste que vous souhaitez contacter ne sache pas qui vous êtes. Vous préférez certainement interagir avec les gens par le biais de profils Twitter ou d’adresses e-mail. Il en va de même pour les journalistes !

Alors, pour faciliter la communication et augmenter vos chances de recevoir une réponse, soignez votre identité numérique ! Le journaliste doit pouvoir reconnaître vos activités en quelques secondes et avoir une impression professionnelle de vous en fonction de votre biographie, de votre présentation, etc.

  • Qui est mon véritable interlocuteur ?
  • Le journaliste est-il actif sur les médias sociaux ? Est-il un rédacteur régulier ?
  • Quels types de publications publie-t-il ?

Par exemple, on ne va pas promouvoir un événement B2B de la même manière qu’une startup qui lance un nouveau logiciel, ou encore une marque DNVB qui veut faire connaître son produit made in France.

Améliorez votre méthode d’approche

Ça y est, vous avez trouvé votre journaliste, il vous faut maintenant vous adapter et sélectionner le meilleur réseau social pour l’approcher et augmenter vos chances de recevoir une réponse. Là encore, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver dans ce large choix d’options, nous allons donc vous donner quelques pistes.

Le triangle d’or des réseaux utilisés par les journalistes est formé par Twitter, Facebook et LinkedIn. En effet, 71,64 % d’entre eux sont sur Twitter, 80,1 % sur Facebook et 72,73 % sur LinkedIn.

La stratégie Twitter

La limitation du nombre de caractères sur Twitter rend la tâche difficile. Vous devez faire preuve de créativité avec un pitch bref et précis, en intégrant éventuellement des hashtags. N’oubliez pas que l’objectif est d’inciter votre cible à répondre !

La stratégie LinkedIn

Là encore, deux options s’offrent à vous sur LinkedIn. Soit vous connaissez déjà le journaliste, soit vous êtes  » connecté « , auquel cas vous pouvez lui transmettre votre pitch directement par chat privé. Si vous ne l’avez pas déjà dans votre communauté, vous devrez l’ajouter avant de lui donner votre pitch.

Cependant, si LinkedIn reste le réseau le plus professionnel, c’est aussi celui où le journaliste reçoit le plus de sollicitations ! Par conséquent, soyez innovant dans votre pitch pour vous démarquer autant que possible.

La stratégie Facebook

Il existe deux options sur Facebook. Soit le journaliste a un compte entièrement professionnel où il ne diffuse que des publications pertinentes pour son entreprise, auquel cas vous devez adopter un ton plus professionnel et aborder l’objet de votre contact dans un message privé sans l’inonder d’informations. Soit vous connaissez personnellement votre cible (vous êtes des copains de réseau), et la prise de contact sera facile pour vous.

Si vous ne recevez aucun retour, ne persistez pas ! La mauvaise nouvelle est que vous n’obtiendrez pas toujours une réponse à vos requêtes. Dans ce cas, ne paniquez pas et ne réclamez pas. Cette absence de réaction peut être attribuée à un certain nombre de facteurs, notamment : Soit le journaliste n’est pas intéressé par votre idée, soit il l’a lue et mise de côté pour vous recontacter sous peu, soit il ne l’a tout simplement pas encore vue !

Soyez donc patient… Si le journaliste est vraiment intéressé, il vous recontactera. Cependant, si vous n’obtenez aucun retour, adoptez une approche d’A/B testing en variant vos messages d’accroches pour trouver la bonne formule. Vous avez maintenant tout ce dont vous avez besoin pour réussir votre premier contact ! J’espère que vous avez trouvé ce post instructif, et je vous souhaite bonne chance pour votre prospection.