Si vous avez déjà exagéré voire quelque peu menti sur votre CV, vous n’êtes pas seul : d’après un sondage, 23% des candidats affirment mentir dans le contenu de leur CV. Zoom sur les petits mensonges entre CV. 23% des candidats affirment mentir sur leur CV. Le principal mensonge sur le CV concerne leurs formations, le second mensonge concerne les expériences professionnelles.

Mentir sur son CV : les formations sont les principales sources de mensonge sur le CV !

76% des gens qui mentent sur leur CV modifient leurs formations. Le niveau de langue est le premier élément à être amélioré, on passe d’un anglais intermédiaire à courant ou d’un espagnol scolaire à intermédiaire. Ensuite viennent les formations dites « scolaires », c’est à dire mentir sur des cours d’informatiques approfondis ou s’appuyer sur la connaissance d’une matière universitaire simplement évoquée dans le cursus.  Ces pratiques sont assez fréquentes car on peut facilement donner l’impression que l’on connait son sujet. Attention cependant, le bluff est de courte durée, car quand la pratique arrive, la sanction tombe souvent. Le faux diplôme est plus rare, mais continue malheureusement à exister. Stagemploi propose à ce sujet des conseils pour créer un CV de stage ou alternance.

Mentir sur son CV : les expériences professionnelles

Rajouter quelques mois sur son stage de deuxième année de licence, présenter la manipulation de certains outils et situation dans votre ancienne entreprise, certains candidats n’hésitent pas à étoffer leurs expériences. Cacher une période d’inactivité est aussi devenu fréquent. Les longues périodes de chômage font peur à l’employeur. On les remplace alors par « chargé de mission en entreprise ».

Attention, mentir sur son CV n’est pas sans risques

Selon le JDN, 1 employeur sur 3 vérifie les informations inscrites sur un CV. Face aux anglais, exemplaires dans ce domaine, la loi de 1992 qui impose aux employeurs de vérifier le CV des candidats est rarement respecté.

Avant l’embauche, aucun risque juridique pour le candidat. Le seul inconvénient d’être démasqué est de se faire « black-lister » par l’entreprise et ses partenaires.

Après l’embauche, l’employé est en quelque sorte protégé puisque la loi, si elle avait été appliquée,  est supposée prévenir le recrutement de « menteurs ». Si le mensonge est léger et qu’il ne vient pas obstruer l’exécution des tâches alors le renvoi est plus difficile.

En revanche, le licenciement pour faute grave peut être appliqué pour des aptitudes en langues sur-vendues ou des outils informatiques non maitrisés. Un recours en justice de la part de l’employé est très rarement utile.

Le problème peut devenir bien plus problématique et passer à un niveau pénal lorsque l’on falsifie un diplôme qui est un faire-valoir de la qualité à exercer : médecins, avocats, experts comptables se reconnaitront ici.

Conclusion, mieux vaut être honnête et transparent, mettre par exemple en avant ses périodes de creux sur le CV et éviter ainsi de mentir sur son CV. Le recruteur verra dans votre transparence une réelle qualité de franchise qui lui inspirera confiance et lui donnera envie de vous recruter malgré vos « imperfections » !